L’Afrique est dotée de richesses naturelles très importantes dont plusieurs demeurent inexploitées pour une multitude de raisons et de ce nombre, plusieurs pourraient être regroupées sous le vocable « Communication ».  Il y a à titre d’exemple des centaines d’essences forestières dont certaines de très grandes valeurs qui , lorsqu’elles sont effectivement exploitées, pourrissent dans des hangars faute de moyens de transports adéquats ou qui ne sont tout simplement pas récoltées justement par  manque de voies de communication.   On associe généralement à la communication tout ce qui permet aux humains de se contacter; téléphone, Internet, Skype etc.  À cela s’ajoutent les moyens de transports physiques usuels; train, avion, bateau, automobile etc., qui à leur tour nécessitent des voies de communication physiques; routes, chenaux, rails et.  Mais à la base de tout cela, il y a LE moyen de communication par excellence, la carte topographique.

Dans les pays développés, l’implantation des voies de communication physiques repose en tout premier lieu sur une cartographie précise des lieux, des corridors prévus, des vois maritimes et même aériennes.  Et c’est comme cela depuis de nombreuses années.  Il en va de même de l’implantation des tours de communication radio et téléphonique entre autres pour lesquelles il est nécessaire de connaître les limites et contraintes potentielles de la propagation des ondes émanant de ces tours, ce qui se fait aussi à l’aide de cartes précises du territoire.  Dans les faits, la cartographie est un outil de communication à ce point essentiel qu’au Canada entre autres, tant le gouvernement fédéral que ceux des provinces ont une obligation légale à cet égard.  En effet, la « fédéral » doit assurer la couverture du pays à des échelles cartographiques correspondant à ses nombreuses responsabilités.  Quant aux provinces, elles doivent, de par la loi, assurer la couverture de leur territoire respectif à de plus grandes échelles (p.ex. 1 :10 000, 1 :20 000), ce qu’elles font évidemment.   Finalement, la cartographie municipale (grandes échelles) est assurée de différentes façons selon les provinces.   Au Canada, tant le pays que les provinces possèdent une cartographie relativement à jour de leurs territoires respectifs.   Il importe de souligner qu’une carte vielle de 30 ou 40 ans dans le « Grand Nord » peut être considérée à jour s’il n’y a pas eu d’intervention sur le territoire qui peut alors être considéré comme étant statique.

Mais qu’en est-il avec le Plan Nord?   Ce nouveau « Klondike » nécessitera l’implantation de plusieurs moyens de communication qui requerront des cartes topographiques à grande échelle de nombreux corridors,  sites d’implantation et autres.   Le territoire visé par le Plan Nord devra faire l’objet d’une multitude de relevés tant aériens que terrestres dont les buts seront de dresser avec le plus d’exactitude possible la topographie des lieux.  Ainsi, les cartes topographiques seront le premier outil de communication de ce vaste territoire inexploité jusqu’à présent.  Et c’est de cet outil que seront planifiés et implantés les autres moyens de communication.  Version pour Impression