Signalisation routière
La signalisation routière, un investissement important tant en milieu municipal que national, est une obligation légale à laquelle sont assujetties les municipalités québécoises, des joueurs majeurs en matière de sécurité routière. Selon le MTQ, «le réseau municipal représente 106 000 km de route, soit près de 81 % du réseau routier québécois, et 62 % des accidents s’y produisent » (Sécurité du réseau routier, site internet MTQ).
De façon traditionnelle, peu de municipalités se sont dotées d’une base de données compréhensive et structurée sur la signalisation bien que ce soit un actif coûteux et surtout, indispensable entre autres à la sécurité des conducteurs. Pourtant, la méconnaissance de l’emplacement, de la condition, de la présence ou de l’absence en signalisation ajoute aux coûts de sa gestion. Il en est de même des systèmes de gestion utilisés qui sont généralement un amalgame de solutions manuelles et informatisées, viciés entre autres par les redondances inévitables et le coût et la fiabilité de la validation.
Il existe, pour répondre au besoin d’inventorier cet actif, des façons simples et rapides de procéder dont la cartographie mobile, une technologie qui permet de plus de se doter d’une banque de données vidéo utile à une multitude d’applications dans la plupart des départements. En effet, outre la localisation et l’identification automatique de la signalisation, la cartographie mobile permet de localiser tout ce qui est visible sur les vidéos, que ce soit les lampadaires, les bornes-fontaines, le marquage sur la chaussée, les regards, vannes et autres. De plus, ces mêmes vidéos permettent aux gestionnaires de procéder à une multitude d’analyses qualitatives (et quantitatives) en relation avec le citoyen.
Les avantages de la cartographie mobile sur les autres méthodes ou façons d’inventorier la signalisation routière, sont la rapidité de saisie (environ 100 km/jr), la précision de positionnement (quelques cm), la facilité de validation (les résultats –reconnaissance et position du panneau de signalisation – peuvent être superposés aux images vidéo) et, par ricochet, le coût qui se situe généralement à moins de 2 $/panneau.
Les bénéfices rattachés à une gestion structurée de la signalisation routière sont autant légaux que financiers. En effet, la capacité de qualifier, quantifier, positionner et visualiser en quelques secondes cet actif, permet d’en vérifier la conformité avec les lois et règlements le régissant, d’éviter d’éventuels recours en justice, de prévoir et budgéter correctement les actions à prendre, les entretiens à faire, etc.
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